Témoignages

Depuis plus de 3 ans, l’Association SYNERGIE, Structure d’Insertion par l’Activité Economique (SIAE) entretient un partenariat fort et efficient avec Madame GIAGHETTI Tiphaine, médiatrice insertion-culture Sambre Avesnois du CRIC (Collectif des Réseaux Insertion Culture).

Nous avons appris récemment la suppression des financements liés à son poste et donc l’arrêt des actions insertion-culture dont nos salariés en insertion bénéficient.

Pour rappel, en 2021 et 2023, nous avons collaboré activement avec Madame GIAGHETTI à la mise en oeuvre d’action d’insertion culture auprès de ces salariés.

En 2021, 8 femmes salariées en insertion ont participé à la création de sacs en tissu floqués de logos imaginés par leurs soins.

En 2023, 10 salariés en insertion ont créé des tableaux avec l’aide d’une artiste plasticienne, en récupérant les déchets générés sur nos 6 chantiers d’insertion. Ils ont imaginé et créé plusieurs oeuvres d’art que nous avons exposé notamment lors d’un vernissage au Syndicat d’Initiative d’Aulnoye-Aymeries puis en exposition dans le hall de la mairie d’Aulnoye-Aymeries et les centres sociaux de la commune.

Ces actions et projets ont été possibles grâce aux financements du Conseil Départemental du Nord et par la qualité de l’accompagnement assuré par Madame GIAGHETTI.

Elles ont permis de développer chez nos salariés la confiance en soi, la prise d’initiative, la prise de parole et de favoriser la coopération entre les salariés et la cohésion d’équipe.

Par ailleurs, la grande implication de ces salariés a permis de faire évoluer leurs compétences et de se sentir valorisés.

L’Association SYNERGIE oeuvre pour la réinsertion professionnelle d’un public éloigné de l’emploi et milite pour la diversité d’actions, notamment culturelles. Ces temps de mobilisation au titre de projets artistiques favorisent à l’évidence l’insertion professionnelle de nos salariés en développant leur capacité d’expression au sens large et leurs compétences psycho-sociales, primordiales pour envisager sereinement une insertion socio-professionnelle.

Nous sommes donc extrêmement affligés des baisses de financement du Département du Nord au titre des postes de médiateurs Insertion-culture du CRIC.

Nous sommes très déçus que ces actions ne puissent pas perdurer alors que manifestement il ne fait qu’aucun doute que celles-ci ont des impacts très positifs pour les publics que nous accompagnons et plus largement pour notre territoire Sambre Avesnois.

Monsieur BONNECHERE Jean-Luc
Président Association SYNERGIE

Monsieur BEROUDIAUX Thomas
Directeur Association SYNERGIE

Bonjour,

Je tiens à apporter mon témoignage sur la valeur incontestable des actions menées dans le cadre de l’insertion Culture menée par l’AREFEP à Loos, plus particulièrement le super travail de Christelle Willoqueaux.

Alors des mots oui …, et bien non plus que des mots, des créations de poésie, que je mets en pièce jointe, un extrait des poésies courtes produites par des stagiaires.

Ces dames qui n’ont pas un accès aisé à la culture, à l’écriture, à l’orthographe etc.. ont été très fière de se rendre compte qu’elles étaient capables de faire quelque chose de beau avec des mots.

Au-delà de l’émotion palpable à la relecture par les participantes, c’est cette fierté dans le regard, oui je peux ( yes I can ) , l’insertion culturelle permet ça et c’est important.

J’ai animé d’autres ateliers, avec des créations manuelles, où ce phénomène de contentement de soi, qui permet d’avancer la tête haute, s’est produit.

C’est pourquoi je vous communique ce témoignage.
Bien cordialement

Association « Parole et Bricole »
Nicole Scomparin

« Pendant une grosse dépression je ne sortais pas de chez moi j’étais très éloignée du monde du travail par conséquent. Je me sentais très isolée. Ma psychologue m’a dit que je pourrais aller à des ateliers pour me remotiver un peu. Je suis allée à la chorale et à la danse, (cela gratuitement, heureusement parce que j’avais le RSA), malgré un début très difficile cela m’a par la suite remis un peu sur pied, je suis aussi allée à un atelier théâtre. Tout cela m’a permis de renouer un peu avec la vie, reparler avec des gens, me sentir un peu plus normale. Sans tout cela je serai restée dans le noir. Ces ateliers me semblent très utile comme passerelle éventuelle vers le monde du travail « 

« Dans le monde d aujourd’hui au climat plus que morose, nous avons d autant plus besoin de nos sorties et ateliers culturelles.
La convivialité, la fraternité qui règnent au sein de ces ateliers nous apporte de la joie, on sort de chez soi, que l on soit retraitée, chômeur ou autre.
Sans compter le travail admirable que ces acteurs, danseurs ou autres font a chaque spectacle.
Leurs implications ainsi que celle des travailleurs sociaux sont nécessaires à des personnes qui ne peuvent pas toujours accéder à des spectacles proposés dans le circuit classique.
Lorsque j ai perdu mon emploi, j ai longtemps déprimée, je ne sortais plus
Mes filles m ont dit alors maman profite en pour faire des activités que tu n a jamais pu faire.
J’ai donc fait du théâtre, de la danse, des randonnées, de la chorale et j avoue que cela m a sauvé la vie, et je me suis fait plein d amis. »

Armelle L.

Bonjour à toutes et à tous

Je vous écris pour vous de ne pas fermés mes structures culturelles car mous en avons besoin cela crée un lien social on a plus confiance en sois ses pas facile de rester sans voir personne je vais vous raconter cette histoire qui me touche j avais une amie d un certain âge je la voyez souvent elle était mal dans sa peau je lui disais viens avec moi ont va chercher un centre culturel et social mais elle ‘e voulais pas je lui est dit si je trouve un tu peux venir avec moi je voyer que sa aller pas alors je me suis mis a la recherche des centres sociaux et culturels comme la danse le théâtre ma chorale j ai trouvé je suis retourné voir mon amie pour lui annoncer la bonne nouvelle malheureusement trop tard elle n est plus dans se monde j ai pas eu le temps de l aider. Je me suis promis sa doit plus arriver ses pour tout sa que je défends les centres et la culture car je ‘ne que les personnes se retrouve seul et permettre a tous de pouvoir continuer mes actions menée par des professionnels compétents réfléchissez pour qu on puisse avancer ensemble vous connaissez le vivre ensemble. Je remercie tous se qui se bat pour soutenir les centres culturels et sociaux restons ouvert car sa créer des liens sociales ses très importante pour moi mais aussi pour d autres personnes qui sentent très seule et qui pourrons reprendre confiance en eux mercie

Catherine M.

Bonjour,
C’est avec regrets et incompréhension que nous apprenons les difficultés que rencontre l’action Insertion/Culture.

Nous travaillons depuis plusieurs années avec la médiatrice de notre territoire.

Pour les professionnels c’est la garantie de projets de qualité; d’une coordination irréprochable; de rencontres artistiques enrichissantes; donc d’un confort de travail plus qu’appréciable de nos jours. Un véritable travail partenarial, respectueux et centré sur nos missions d’accompagnement d’un public en difficultés.

Pour les participants aux activités, c’est l’assurance de projets réfléchis pour eux et avec eux; c’est un cadre sécurisant d’écoute, de non jugement, de bienveillance, de respect du rythme de chacun. C’est l’ensemble de ces facteurs qui nous permet de créer un lien de confiance et d’entrer en communication avec les personnes. L’ouverture d’esprit, que procurent les activités culturelles, leur permet de monter en compétences, de gagner en estime de soi et en confiance. Elles leur permettent aussi de sortir de l’isolement et favorisent l’inclusion sociale et le vivre ensemble.

Que dire de plus, si ce n’est que la décision est regrettable à tous niveaux.

Soyez assurés de notre soutien entier,
Cordialement,

Laurence Zaupa
coordinatrice secteur famille
Centre Social Rail Atac, Louvroil

Bonjour,
Je m’associe pleinement au témoignage ci-dessus, formulé par Laurence ZAUPA, et confirme que la qualité du travail apporté dans le cadre de cette action a été depuis de nombreuses années un excellent outil pour notre structure, et très bénéfique pour le public qui a eu la chance d’y participer.
A mon tour je vous assure de notre soutien.

Très cordialement

Cécile Lacaille
Directrice
Centre Social Rail Atac, Louvroil

Je soutien lAREFEP.. car ça nous permet de découvrir bcp au niveau de la culture…quand on se sent isolé et non de la région…c’est important de se sentir accompagné christelle a etait présente et nous a entouré .. merci merci……on veut que ça continue…car bcp d’échanges avec les groupes…

Caroline L.
Seclin

Bravo à tous pour ce que vous avez fait

L’arrivée de l’AREFEP avec Christelle et Marie-Eve a éveillé le territoire des Weppes en offrant une formidable possibilité de découverte et d’orientation en partenariat avec les communes.
A cette époque, je travaillais pour le CCAS de Bauvin et le relais s’est fait naturellement entre les personnes susceptibles d’adhérer aux projets et les deux médiatrices au dynamisme et à l’énergie communicatifs.
Un peu timidement au départ, de plus en plus de personnes d’horizons différents ont finalement participé aux propositions de l’AREFEP, créant ainsi un réseau qui a grandi par le bouche-àoreille.
Chaque trimestre, le programme était attendu et largement diffusé.
Créer du lien, sortir de l’isolement, valoriser les personnes, leur faire (re)découvrir ce dont elles sont capables pour révéler ou affirmer une confiance en soi, voilà ce que les actions Insertion Culture mises en place par l’AREFEP ont permis, sur notre territoire comme ailleurs.
Une approche douce et bienveillante dont beaucoup continuent à avoir cruellement besoin…
Aujourd’hui plusieurs des personnes qui ont participé à ces ateliers travaillent.
Nous gardons toutes et tous un souvenir ému et riche de tout ce qui s’est vécu, de tout ce qui s’est partagé alors.

Bien cordialement,

Catherine Thével

Bonjour,

Je vous écris pour témoigner de notre travail partenarial avec le CRIC. Nous sommes une association d’éducation à l’image par le cinéma d’animation. Nous avons travaillé avec le CRIC en 2021 pour réaliser un court-métrage d’animation avec des personnes en situation illettrisme et/ou d’isolement social.
L’association Cellofan’ travaille surtout avec des scolaires, car c’est dans ce contexte qu’il y a le plus de financement pour des actions culturelles. Travailler avec le CRIC a été pour nous l’opportunité de toucher un public que nous pouvons rarement atteindre, celui des adultes vivant dans des zones culturellement isolées.
Durant cet atelier qui s’est étalé sur plusieurs mois à raison d’une fois par semaine, les participant.es ont pu créer de véritables liens et prendre confiance en eux et leur capacité à créer et à s’exprimer. Lors de la restitution, les personnes étaient véritablement touchées de voir qu’elles avaient été capables de réaliser un court métrage de 6 min entier, en groupe.
Certaines personnes se sont véritablement découvert une fibre artistique insoupçonnée d’eux même, tel que Jean Philippe qui a eu grand plaisir à dessiner et qui a même un certain talent pour représenter les choses d’une façon originale qui n’aurait rien à envier à l’art naïf… !
Le film réalisé Le temps s’écoule à l’infini est visionnable à ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=Gqtw4Z-TCeU&t=2s Il a reçu une véritable reconnaissance puisqu’il a été sélectionné dans 3 festivals (dont le festival international du film d’animation de Rennes, l’un des plus gros festival français !) et a reçu 2 prix (prix du public au Festival les Colporteurs et prix d’argent du meilleur film au festival Ciné Motion).
Ainsi, cette action a permis non seulement à des personnes de bénéficier d’une activité épanouissante et enrichissante, mais le résultat a pu être diffusé et toucher des personnes de toute la France, permettant ainsi de faire entendre les histoires et les voix de personnes à qui on donne finalement bien peu la parole…
Nous serions ravies de pouvoir continuer à mener des projets de ce type avec le CRIC car nous pensons qu’il est primordial que toutes les tranches d’âge puissant bénéficier d’actions culturelles, pas seulement les plus jeunes, or le CRIC est un des rares dispositifs qui permettent à nous, associations culturelles, de toucher un public adulte et rural.

Bien à vous

Charline

Bonjour,

nous sommes en totale solidarité avec vous face au désengagement du département du Nord en matière de financement du CRIC.
Nous, le groupe ALIS, basé dans le sud de l’Aisne, avons participé à plusieurs actions initiés par le CRIC, dans le Douaisis et dans l’Avesnois en direction de 
publics en difficultés.
Ce sont ces expériences qui nous ont menés à concevoir et conduire un projet, sur se déployant sur trois années, en grande partie financé par la fondation CARASSO, mais aussi la DRAC, le département de l’Aisne, la CARCT, la Cité Internationale de la Langue Française…
Nous nous sommes inspirés du modèle du CRIC, et nous avons même organisé deux voyages d’étude pour les techniciens et les élus de la culture et du champ social d’Aisne, afin de leur montrer les possibilités offertes par la collaboration entre des acteurs culturels et artistiques et des acteurs et institution du champ social en matière de lutte contre l’illettrisme. Nous avons alors été reçus par des élus, techniciens et acteurs des territoires dans lesquels nous étions intervenus dans le Nord, et la référence au CRIC ressurgi régulièrement dans les réunions de développement des réseaux de lutte contre l’illettrisme dans le département de l’Aisne, notamment lors des réunions organisées par le CRIIC (Centre de Ressource illettrisme et illectronisme) de l’Aisne.

Bien solidairement,

Pierre Fourny
Directeur artistique pour ALIS

Ils ont déjà supprimé les formations à l ‘arefep il y a eu des pertes d’emploi Et maintenant vous voulez nous retire la seule chose qui nous reste et qui est important à nos yeux malheureusement pour problèmes médicaux je peux être présente à cette conférence de presse

La culture est tout un art depuis que je connais Christelle Willoqueaux qui travail pour les loisirs et la culture a l’arefep de Loos pour les Weppes et les environs qui est une fille formidable et qui est à font dedans elle adore son métier sa nous aide beaucoup

Le théâtre improvisé en partenariat que nous avons pu faire et qui du coup les gens sortent de l’isolement ou dépressions et autres. Grâce à l’arefep et Christelle depuis plusieurs années au moins 12ans ou plus que j’ai eu l’occasion de sortir au théâtre a des spectacles de faire aussi des animations autour de thèmes pour prendre confiance en soi sortir du quotidien à petit prix pour le social l’environnement et j’en passe cela nous a fait connaitre d’autre groupes avec qui on a pu s’évader discuter grâce à elle j’ai gagné 1er concours de poésies a la bibliothèque de Lille j’en garde un très beau souvenir Même au confinement on avait des nouvelle. D’ailleurs par l intermédiaires d’un illustrateur Rodéric qui venait de Roubaix on a fait une Bd sur différent thèmes, moi en binôme j’ai fait le confinement on est allé visiter Lewarde la villa Cavrois rencontrer des personnes de l’Aisne et cuisinée avec la cocotte Odile Bazin

On a besoin de l’insertion culturelle ne nous l’enlever pas sinon on n’a plus rien Et en plus vous créer des pertes d’emploi alors qui y a déjà tant chômeurs on a fait l’écriture un livre sur les Oliveaux d’avant a maintenant avec les habitants Magalie la photographe qui travailler à atelier2 Villeneuve d’Ascq et Françoisest le après faut voir avec la rénovation on écrit notre propre pièce de théâtre et jouer avec intervenant. Grâce à Christelle avec Stéphanie on a fait le tableau mystère et en partenariat avec mosaïque le centre social d’Haubourdin et d’autre Pendant le confinement que l’on a pu broder et nous avons était le voir à Cambrai et d’autres villes. Aussi de la sophrologie des sorties animations qui permettent de nous évadés de discuter de voir du monde on a besoin de votre soutien et de financement s’il vous plait aider nous soutenez nous merci

Patricia R.
Loos

L’action culture, l’ouverture à l’art, théâtre, danse, musique, musée m a apporté plus que je ne pouvais imaginer ! Une ouverture sur le monde, des rencontres exceptionnelles, le partage, la joie, des émotions qui me rendent vivante et qui me rapprochent des autres. J’ai découvert l’amitié .
Oui, l art nous rapproche et fait tomber les barrières, sociales, culturelles , nous rend humanistes.
Et puis le plaisir, la joie indispensable à une bonne santé…
contre La solitude et aussi, cela nous apporte des connaissances , j’apprends encore et toujours des autres et sur le monde. L art me rend curieuse et ouverte…
Je suis meilleure et je m approche des autres, ce qui me permet de me supporter et d’être debout.

Michèle C

Les associations jouent un rôle crucial dans le tissu social, offrant un espace où les individus peuvent se retrouver et tisser des liens. Les bienfaits sont multiples : elles permettent aux personnes sans emploi ou ayant traversé des épreuves dans la vie de se sentir utiles, valorisées et connectées aux autres. Les activités proposées, qu’elles soient culturelles, artistiques ou sportives, stimulent la créativité et favorisent l’épanouissement personnel. Les accompagnateurs et artistes qui animent ces espaces apportent leur soutien et leur expertise, aidant les participants à s’ouvrir à de nouvelles perspectives et à reconstruire leur confiance en eux. En somme, ces associations sont des havres de paix où chacun peut trouver sa place, partager et apprendre dans un environnement bienveillant et inclusif.

Olivier-Fourmies

Bonjour JeanMo

La culture m ‘apporte évasions , rencontre de personnes toutes différentes par leur niveau social leur parcours de vie .

De paroles d’échanges sur leur vie leurs préoccupations .

Sans ces possibilités de rencontre permise par le theatre ; les cours de gymnastiques de sophrologie de cuisine d ‘informatique de groupes de parole etc . Je pense et suis certaine que les dépressions seraient en forte hausse ainsi que les tentatives de suicide sans ces activités qui créent du lien indispensable à une vie équilibrée .

Il est indispensable que ces enseignements perdurent et demandons qu ‘aucune activité ne soit supprimée pour maintenir l ‘ équilibre de chacun de nous et vivre en osmose grâce à ces rencontres .

Nous demandons ardemment qu ‘aucun budget accordé à la culture ne soit supprimé ou diminué .

Merci de prendre en considération ces demandes

Cordialement .

Luce Cordy Bernier

Bonjour à tous,

J’ai appris la fin du dispositif Culture et insertion.

Je suis éducatrice spécialisée au FCP Secteur Atelier de Préformation et je suis engagée depuis 10 ans dans l’accompagnement social et professionnel des jeunes: décrocheurs, NEET, placés sous main de justice… des jeunes âgés de 16 à 29 ans ayant pour point commun de rencontrer des « freins à l’emploi ».

J’ai participé avec ma collègue Corinne Gosset, Membre du CRIC, a de nombreux projets financés par le dispositif Culture et Insertion. Ces projets ont toujours été d’une grande richesse et très pertinents car ils ont toujours été coconstruits avec les professionnels de terrain (éducateurs spécialisés, conseillers en insertion professionnelle, formateurs ), avec notre collègue médiatrice culturelle, avec les partenaires culturels mais aussi avec les jeunes eux mêmes qui, à travers l’expression de leurs besoins, de leurs envies mais aussi de leurs difficultés, ont permis à ce que chaque projet soit rendu singulier.

Je tiens à témoigner de ce que ce dispositif a permis de mettre au travail chez nos publics.
Les publics que nous accompagnons, décrocheurs et /ou personnes NEET sont des jeunes pour lesquelles la question de la formation qualifiante et de l’insertion professionnelle est devenue complexe et bien souvent source de rejet et /ou de peur. Raison pour laquelle, ils y vont parfois à reculons, mettent parfois en échec bon nombre de projets portés par bon nombre de CIP et ou de travailleurs sociaux pourtant volontaires et aguerris.

Il suffit d’en faire le constat. Aujourd’hui le marché de l’emploi est vertueux, les offres en alternance sont nombreuses et pourtant il est parfois difficile de mobiliser certains de nos publics sur ces offres pour les raisons évoquées cidessus.

L’échec scolaire, le sentiment d’exclusion (de n’être à sa place nulle part !) et le manque d’estime de soi qui en découle empêche ces jeunes de se projeter dans un parcours de réussite. Trop habitués à échouer, la réussite n’est plus un objectif en soi.

Ce qui les installe des lors, les conforte malheureusement parfois dans une forme de résignation et d’immobilisme. Des lors, travailler l’insertion processionnelle est difficile car une étape préalable est nécessaire. L’insertion par la culture menée par les médiateurs du CRIC permettait d’être l’un de ces maillons manquants car elle était vectrice de lien social, d’épanouissement personnel, de dépassement de soi . Elle amenait aussi les bénéficiaires à développer leur créativité, a prendre confiance en leurs savoirs etre et savoirs faire et donc en leurs capacités d’adaptation future aux situations nouvelles et de résilience au sens large.

Au cours de ces 10 dernières années, au travers de mes expériences professionnelles, j’ai accompagné de nombreuses personnes pour qui le travail d’insertion par la culture a été préparatoire à l’insertion professionnelle et qui sont aujourd’hui devenu vendeuse en boulangerie, vendeuse en pret à porter, jardinier paysagiste, chauffeur livreur etc… Et pour chacun d’entre eux, le point de départ a été avant tout de reprendre confiance en eux et en l’autre.

C’est donc avec tristesse et déception que j’apprends la fin du dispositif Culture et Insertion.

Je tiens aussi à remercier et à féliciter l’ensemble des membres du CRIC qui ont travaillé durant toutes ces années avec force et passion dans l’intérêt des publics les plus éloignés de l’emploi.

Pauline BOISTEL-CORDENIER
Educatrice Specialisée
Référente FSE+
FCP Atelier de préformation

Bonjour,

Mon mail fait suite au message de Christelle Willoqueaux concernant la fragilité du Cric et de l’arefep. En tant qu’artiste qui a intervenu pour cette structure je voudrais témoigner de mon expérience si enrichissante.

Je suis intervenue lors du premier semestre 2024 pour des personnes en insertion professionnelle à l’UTPAS et l’AREFEP ainsi que des travailleuses des structures pour un projet théâtral.
J’ai créé le projet sur mesure pour m’adapter au public hétérogène. Le hasard a fait que seules des femmes étaient inscrites donc je vais genrer le groupe au féminin.

L’objet de mon intervention était de valoriser des compétences de savoir être : communication, présence, décision, collaboration pour créer une forme de théâtre improvisée et poétique.
Le groupe étant curieux de la culture théâtrale j’ai également proposé des textes de théâtre contemporains pour partager la culture littéraire vivante et actuelle.

Le déroulement des séances était des plus positifs. Grâce à l’implication des salariées de l’UTPAS et de l’AREFEP nous avons pu bénéficier de locaux adaptés et d’un engagement du groupe pour créer le projet.
Je leur ai transmis des outils d’improvisation pour libérer la créativité des participantes, les encourager à communiquer de manière claire pour établir un lien de confiance, leur fournir des outils artistiques pour conscientiser leur sensibilité et s’en emparer.
En parallèle, je leur ai proposé des moments d’écriture poétique. A partir de consignes simples et des souvenirs des participantes, de leurs rêves et de la personne à qui elles s’adressent, comment créer un haïku. Ainsi les participantes les plus vulnérables ont pu concrétiser leurs compétences d’expression écrite, découvrir leur singularité et assumer un point de vue subjectif.

Cette action nous a permis de créer un protocole d’improvisation unique, à la mesure des participantes.

Cette action a permis des rencontres entre les participantes, entre les participantes et le théâtre, entre ma pratique artistique et des besoins humains. Ainsi j’ai constaté la nécessité du contact humain, le besoin de ce public d’être regardé et considéré.
Il s’agit de personnes très compétentes. L’expérience sensible du théâtre leur a permis de s’emparer de ces compétences avec douceur et évidence pour mettre les qualités de chacune en conscience et en valeur.
Cette action a permis de suspendre le clivage entre les salariées et les personnes accompagnées par la structure. L’approche par la relaxation et les improvisations somatiques leur a donné des outils pour améliorer leur bien être dans des cadres professionnels. Ainsi, le lien de confiance entre les participantes s’est renforcé comme la hiérarchie salariée – bénéficiaire diminuait.
Cette action a permis la mise au point de moyens d’expression uniques et de comprendre comment des personnes qui font vivre ces structures considèrent le monde, leur environnement, les autres. L’action a permis que l’art dramatique soit au service des personnes qui portent la parole pour faire exister cette partie de l’humanité.

J’ai été profondément émue par l’ensemble de cette action. Le dispositif exigeait de moi une sincérité et un engagement total car je devais être au service du groupe et non l’inverse.
J’ai pu question ma pratique, redéfinir ma position en tant qu’artiste dans la société par la pertinence des réponses que j’apporte aux besoins que je perçois.
Les recherches sur l’improvisation et l’écriture poétique m’accompagnent toujours un an plus tard dans mon propre parcours artistique.

Ce type d’action est nécessaire, tant pour les artistes que pour les publics.
Cela permet de heure rayonner les structures au delà des cadres formels des fiches de postes. Le travail est fait pour garantir l’épanouissement et le bonheur humain, un métier est fait pour que l’individu s’inscrive dans une société.

L’action que nous avons menée (« nous-mêmes » car le projet était conçu de manière chorale, une réelle rencontre entre nos univers) a valorisé les individus en prenant en compte la créativité et la singularité des personnes qui se sont engagées pour mettre au point un projet. Ainsi cette action a contribué à faire de l’expérience des personnes qui font vivre ces structures un moment de vie, une réalisation de soi et des actions collectives pour permettre à chaque individu de poursuivre ses objectifs et projets professionnels avec une meilleure assurance.

J’espère que vous sentirez l’émotion avec laquelle je vous transmets mon expérience. Mes parcours professionnels et personnels ont été profondément enrichis de toutes les sensibilités abordées pendant cette expérience. Je suis toujours émue de repenser à l’évolution des participantes pendant le projet. Je suis donc en mesure de déclarer avec assurance que seule une pratique artistique, un projet créatif collectif, permet de reconstituer des liens entre les individus et la société en permettant de mettre au jours les compétences spécifiques de chaque personne. Cela permet une réelle pédagogique, un rayonnement culturel, une émancipation des capacités à oeuvrer et travailler, une motivation et un soin du corps qui sont nécessaires pour l’épanouissement des carrières et le rayonnement des acteurs, actrices, du territoire.

Je vous remercie pour votre attention. J’espère que l’importance du travail des personnes qui oeuvrent au Cric, à l’AREFEP ou à l’UTPAS sera reconnue. Je salue chaleureusement l’ensemble des actions développées par ces structures et déclare tout mon soutien et mon admiration aux personnes qui les font vivre.

Sarah Lorquet, comédienne

Bonjour,
Je suis intervenu à l’AREFEP avec Christelle Willoqueaux pour donner un atelier BD.
C’était un peu après le COVID.
Les gens qui étaient présents avaient beaucoup souffert de cet isolement qui venait s’ajouter à d’autres.
Nous avons imprimé le résultat sous forme d’une BD que les intervenants ont pu présenter dans un salon.
Plus que l’atelier BD, j’ai trouvé que les participants étaient très heureux d’être là, ils faisaient pas mal de sorties culturelles avec Christelle.
Je pense que cela faisait entièrement partie d’une revalorisation de ces personnes et les poussaient à se réintégrer dans la société. D’ailleurs l’un d’entre eux avait repris une formation.
C’est avec une énorme tristesse et une incompréhension que j’apprends que cette structure est en danger.
L’apport socio-culturel qu’elle représente est immense à mes yeux.
La question est que vont devenir toutes les personnes en décrochage lorsque ce genre de politique n’existera plus.
Elles passeront sans doute sous les radars et seront totalement invisibilisées.

Rodéric Valambois

Bonjour,

Je ne pourrai être présent a cette conférence, mais je tiens a apporter mon soutien au dispositif action insertion culture. J’ai pu être en association avec l’arefep pour effectuer des sorties culturelle avec notre chrs. Cela m’a permis d’avoir un accompagnement humain et financier sur des projets de 
sortie culturelle qui me tenait a coeur. Le peu de moyen financier dans notre secteur, nous pousse a chercher des partenaires extérieurs.
Chrystelle a su être réactif et a l’écoute de nos demandes, nous avons pu grâce a son soutien et a l’arrefep, effectué diverse sortie :
Le cimetière australiens de Fromelles
La coupole de Helfaut et les marais de St omer 
Visite de Lewarde
Nausicaa
Toute ces sorties, ont été fortement apprécié par les usagers, qui ont aimé les sorties et l’accompagnement de chrystelle. L’ouverture a la culture est très peu présent dans les chrs et avec le public en insertion.
Chose dommageable car nous pouvons remarquer que ces sorties apporte une ouverture d’esprit et un bol d’air dans leur prise en charge.

Nous avons en projet de re travailler avec Chrystelle et l’arefep des qu’ils
auront des garantis financières.

Pierre Dumeignil
Moniteur educateur
Chrs « les petites haies »
Wavrin

Bonjour

En tant que responsable des publics au MusVerre, je tenais à apporter mon soutien au CRIC.
Le CRIC fait parti de nos partenaires depuis 2012. Nous avons , depuis, monté plusieurs projets artistiques qui ont toujours été des succès, d’un point de vue créatif mais surtout bénéfiques pour les publics.
Tiphaine Giachetti, référente sur notre territoire, est une partenaire indispensable . Elle , et ses prédécesseurs, ont toujours été très proches de notre structure en créant des liens, des collaborations et étant un relais précieux pour nous avec le public social.
L’accès à la culture est un droit pour tous et un facilitateur de réinsertion. Cela n’est plus à prouver et nous y travaillons tous les jours.
Cette décision va fortement impacter notre travail vis-à-vis des personnes les plus fragiles.
Bien à tous

Cécile Charniaux
Responsable des publics
MusVerre

Bonjour,

Nous nous permettons de vous contacter après lecture du communiqué de presse concernant les coupes budgétaires et les licenciements du CRIC. Nous sommes profondément touché·es et révolté·es par ces décisions et tenons à vous apporter notre soutien. Nous avons travaillé avec le pôle Insertion Culture Sambre-Avesnois lors de la première édition du CLEA Sud-Avesnois au tout début de notre carrière et ce fut de magnifiques expériences, formatrices et précieuses relationnellement. Vos actions sont belles et nécessaires.

Nous souhaitons être informé des suites données à vos actions, et vous envoyons force et douceur pour la suite

Bien à vous,

Duo ORAN
Morgane Clerc
& Flo Clerc

En tant qu’artistes et compagnie, le CRIC, les « criquettes » et les « criqués » sont nos partenaires depuis de nombreuses années. Nous travaillons main dans la main avec eux sur le territoire de l’Avesnois où nous sommes implantés, mais au-delà aussi : cette année, à Valenciennes, à Marquette et Saint-André lez Lille. Les médiateurs ont une connaissance accrue des territoires qu’ils investissent, ce sont des passeurs, des « marieurs », des créateurs de lien. Ils effectuent un travail de fond dans le sens où ils parviennent à identifier les besoins des structures et à leur faire rencontrer les artistes qui sauront relever le défi.
Avec Tiphaine, en poste depuis 12 ans dans l’Avesnois, nous avons vécu de nombreuses aventures et nous avons fait bouger des lignes. Car ces actions artistiques ne sont pas à but occupationnel, elles sont là pour que les participants puissent entrevoir d’autres horizons. Valoriser les personnes rencontrées, qu’elles soient d’anciens détenus, des allocataires du RSA ou encore des seniors, c’est le coeur même de notre action commune. Valoriser la parole, le vécu.

Cette année par exemple, après chaque séance avec le groupe seniors de Maubeuge, nous constatons avec Tiphaine l’avancée de certaines personnes : Isabelle parvient davantage à s’exprimer, Béatrice communique davantage et sourit, et des histoires, on pourrait en raconter à l’infini… On pourrait parler de ce court-métrage réalisé avec le CSC d’Avesnes et le service insertion qui a obtenu un prix dans un festival parisien, du court-métrage réalisé avec des personnes sous main de justice qui a donné lieu à une projection-débat sur l’univers carcéral et l’enfermement, des fous rires avec le groupe seniors sur le tournage des vidéos « Les Soirées vinyles », des larmes aussi. Car ce sont de belles aventures humaines que nous vivons ensemble, les artistes et les médiateurs du CRIC. Il est toujours difficile de quantifier l’apport humain d’un projet, d’une action artistique, mais la valeur n’est parfois pas chiffrable.

Nous ne voulons pas parler du CRIC au passé, ce témoignage ne se veut pas une oraison funèbre, mais bien un cri d’incompréhension. Les territoires du Département du Nord ont besoin de personnes engagées qui tissent des histoires. Si le CRIC disparaît, nous allons tous être privés d’une expertise fondamentale.
Pourquoi nous priver du lien ?

Compagnie 2L / Anne Lepla, Guick Yansen,
Emma Garzaro

Tout mon soutien pour ces missions dont je ne cesse de vanter les mérites encore aujourd’hui ! Presque 10 ans à partager des sorties et des projets culturels avec le public que j’accompagnais. Des expériences uniques pour moi et je pense pouvoir le dire pour les personnes qui ont pu participer!Du théâtre, de la photo, des marionnettes, des rencontres tout simplement… Autant de découvertes qui permettent de développer un bon nombre de compétences !

Chloé Hamecher

On a fait beaucoup de choses avec Tiphaine, le théâtre restera pour moi une très jolie expérience, un dépassement de soi, ce serait vraiment dommage de mettre fin à ça. Plein de choses que je n’aurai jamais connues sans ça.

Lucie

Je m’appelle Jean Marie et suis adhérent au GEM.
Grâce aux sorties organisées par l’Insertion Culture en Sambre Avesnois, j’ai pu voir de magnifiques spectacles à petit prix.
Ça m’a permis de sortir de chez moi.
Sans ces sorties, je n’aurai jamais eu la possibilité, ni l’envie de mettre les pieds dans un musée ou un théâtre…

Jean-Marie, adhérant GEM

Les sorties qu’on a réalisées grâce à Tiphaine (Médiatrice Insertion & culture Sambre-Avesnois Centre Socio-Culturel de Fourmies) m’ont permis de m’aérer l’esprit, de me ressourcer, de me changer de mon quotidien. De partager un lien social et de me redonner confiance en moi

Sonia, adhérante GEM

Les sorties grâce à Tiphaine (la médiatrice Insertion et Culture en Sambre Avesnois) m’ont apporté de la découverte dans les spectacles et de rencontrer des gens, de ne pas rester cloitrer chez moi ».

Bernard, adhérant GEM

Moi, ça me fait changer les idées et j’ai découvert de très beaux spectacles que toute seule je n’aurai jamais vus.
Ça m’a fait sortir de chez moi, connaître de nouvelles personnes.
Ces sorties m’ont fait du bien au moral.
Merci à Tiphaine, je me suis enrichie culturellement et humainement ».

Corinne, adhérante GEM

Moi, j’ai aimé les sorties proposées par Tiphaine. Ça m’a fait sortir un petit peu de Fourmies, de mes quatre murs et rencontrer des gens ».

Nicolas, adhérant GEM

Nous travaillons en collaboration avec Mme Giacchetti (Médiatrice Insertion et culture en Sambre Avesnois) depuis deux ans. Les sorties et partenariats avec d’autres associations culturelles sur le territoire ont permis pour de nombreux adhérents d’accéder à des sorties qui n’auraient jamais pu voir par soucis financiers, par peur de sortir de sa zone de confort, par goût, « tout ça c’est par pour moi, je ne suis pas capable d’y aller, ou par manque de mobilité. Nous sommes dans un territoire rurale qui ne favorise pas les déplacements.
C’est avec une grande déception que j’ai appris la suppression des postes de Médiation insertion et culture. Quelle tristesse pour les personnes accompagnées sur le territoire !

Patricia FINART Coordinatrice GEM la main
dans la main de Fourmies- Association
d’Usagers en Santé Mentale

Bonjour,

Je m’appelle la Cocotte et je fais des recettes de cuisine pour la Voix du Nord depuis 15 ans.
A ce titre, j’ai été invitée par mon amie Marie-Eve Brabant au début des années 20210 à intervenir à l’AREFEP à Loos.
A de nombreuses reprises, j’y ai animé des ateliers avec le public de l’AREFEP.
Le public, c’était des personnes qui désiraient retrouver un emploi, qui désiraient suivre des cours d’alphabétisation, qui désiraient prendre ou reprendre confiance en ellesmêmes.
Alors vous allez me dire, pourquoi la cuisine ?
Parce que la cuisine touche à tout, est transdisciplinaire et ouvre un champ culturel immense. Et ça, l’ARFEP l’a bien compris.
En groupes plus ou moins grands, on a découvert plein de pays, de cultures, de plats, d’ingrédients…
En douceur, dans l’atmosphère chaude et bienveillante d’une cuisine, on a fait le tour du monde.
Avec l’aide précieuse et bienveillante justement des gens du CRIC, on a fait des ateliers géniaux en mêlant toujours cuisine et culture.
J’ai vu des gens s’ouvrir à un autre monde différent du leur, s’ouvrir à d’autres gens en toute simplicité.
J’ai vu des gens se métamorphoser car ils arrivaient à faire quelque chose de leurs dix doigts.
J’ai vu des gens relever leur tête après avoir cuisiné et partagé les plats réalisés.
J’ai vu des choses magnifiques qu’on a du mal à quantifier, à comptabiliser mais je sais que ces choses ont fait du bien au public de l’AREFEP.
J’ai entendu des gens me dire tout le bienfait de la médiation culturelle et toutes les qualités de ces médiateurs qui changent la vie des gens indéniablement vers le meilleur.
Savoir que toutes les actions de l’AREFEP pourraient disparaître à cause de ce sacrosaint argent qui viendrait à manquer me plonge dans une mélancolie et une colère profondes.
Le monde marche sur la tête. Il ne sait pas où il va.
Il serait grand temps de mettre l’humain avant l’argent.
L’argent existe, certains s’enrichissent au détriment des autres et ne profite pas à ceux qui en ont le plus besoin.
J’espère que les décideurs vont réagir et ne se tromperont pas de cible.
Bon courage au CRIC et à tous ses membres. Vous avez tout mon soutien et mon respect.

Odile Bazin