« Trico’régraphie », Présentation d’un atelier de danse

Ateliers de danse contemporaine menés par Nathalie Marcoul, danseuse professionnelle, qui a donné lieu à une présentation au musée du textile et de la vie sociale de Fourmies le 3 février 2013

Un projet né d’une rencontre

C’est lors des temps de sensibilisation à destination des travailleurs sociaux mis en place par le CRIC, que la responsable du secteur famille du centre socio-culturel de Fourmies a rencontré Nathalie Marcoul, chorégraphe et danseuse. Cette rencontre ajoutée à l’envie de son groupe de faire de la danse contemporaine, tout en travaillant le bien-être et l’estime de soi, l’a poussée à initier un projet avec l’artiste et la médiatrice insertion-culture du territoire Sambre-Avesnois. Cette envie s’est concrétisée par la rencontre entre le groupe et Nathalie Marcoul. Des ateliers menés par l’artiste ont débutés en septembre, financés dans le cadre de la politique d’insertion par la culture du conseil général. Il s’agit d’abord de danser pour soi, de ressentir les émotions qui circulent à l’intérieur de soi en suivant les sons, en se laissant guider par son imagination, ses souvenirs, ses perceptions, son corps. Mais, peu à peu, les participantes ont « appris » à danser pour les autres, à gérer leur stress, leur peur de se dévoiler… et ont commencé à entrevoir la possibilité de sortir du cadre des ateliers et de présenter leur « travail ».

Des ateliers à la présentation publique

Pour leur présentation, elles ont voulu un lieu « atypique », c’est le musée du textile et de la vie sociale de Fourmies qui a été choisi. Ce lieu a donné naissance à une mise en scène originale qui a créé la surprise du public. De la salle des machines et ses différents métiers à tisser, en passant par la rue reconstituée les danseuses ont investi les salles du musée et ont offert un moment rempli d’émotions tant de leur côté que de celui du public. Emotions de danser devant et pour l’autre, de découvrir une nouvelle énergie que l’on tire du lieu et des personnes présentes, en sentant cette présence on a envie de « donner plus » affirme une des participantes. Cette présentation a permis aux personnes de porter un nouveau regard sur le musée, mais aussi un nouveau regard sur soi. Les danseuses ont pu témoigner de leur expérience et échanger avec le public lors d’un moment convivial à l’issue de la présentation. Elles souhaiteraient par la suite poursuivre l’aventure et rencontrer d’autres groupes sur le territoire souhaitant explorer la danse contemporaine.

Partager